On a le personnage principal et les secondaires, on a l’univers, on a l’intrigue, on a même une superbe représentation mentale de la scène que l’on s’apprête à écrire.
Mais au moment de s’y mettre, notre esprit devient comme engourdi.
Les mots se mélangent, les images sont floues, la source des idées se tarit.
Tout est là, à portée de main… mais rien n’écrit sur la page.
Pourtant, ce n’est pas l’inspiration qui manque.
Vous avez plein d’idées – assez pour écrire un roman, et même deux ou trois.
Dès que vous fermez les yeux, votre esprit lance sa petite bande-annonce, et vous voilà reparti à l’aventure avec vos héros !
Un formidable sentiment d’évasion vous saisit, et chaque interaction entre eux sonne vraie, juste, authentique.
Mais au moment d’écrire, pouf !, tout cela s’évanouit.
C’est la page blanche.
Une peur paralysante qui vous empêche de vous enfoncer au cœur de la terra incognita littéraire.
« Et si j’échoue ? Et si ce que j’écris n’est pas bon ? Pas assez intense ?! Et si ça n’était jamais à la hauteur ? Et si je n’arrive pas à rendre ça aussi bien sur le papier que ça l’est dans ma tête ? Comment je fais ? »
Vous avez le sentiment d’être un incapable.
De ne jamais être ou faire assez bien – pour vous-même, pour vos lecteurs et, surtout, pour l’œuvre que vous ambitionnez d’écrire.
Des méthodes pour éviter ça, on vous en a conseillé des dizaines.
Des plus ridicules aux plus complexes (parfois les deux en même temps), et aucune n’a vraiment fonctionné.
Pas durablement, en tout cas.
Et c’est normal : ces méthodes ne peuvent pas fonctionner sur vous.
Parce que ce qui vous manque vraiment, ce n’est pas de la méthode.
La théorie, vous la connaissez, et parfois, c’est même elle qui vous paralyse tant vous la sentez lourde d’attentes sur vos épaules.
Non, ce qui vous manque, c’est quelque chose de bien plus précieux qu’une méthode… et qui ne peut pas s’obtenir du jour au lendemain.
Ce n’est pas l’expérience.
Ce n’est pas un secret quelconque.
Ce qui vous manque vraiment, c’est l’instinct de l’auteur aguerri.
C’est le fait de savoir où l’on va dans son œuvre, comment on y va et pourquoi on y va par tel ou tel chemin créatif.
C’est le fait de comprendre instinctivement pourquoi et comment il vaut mieux choisir telle mise en récit plutôt qu’une autre.
Et de ne pas rester au croisement des chemins créatifs, hébété, immobile et paralysé par l’incertitude…
Heureusement, et contrairement à la croyance générale, l’instinct fait aussi partie des choses que l’on peut apprendre.
Aussi contre-intuitif que cela puisse sembler : oui, on peut cultiver et entraîner son instinct créatif.
Cela passe par la répétition et la variation, subtile mais constante.
On le voit sans cesse dans le cas du sport, par exemple, et notamment des sports de défense.
Au début, on fait n’importe quoi ; les autres sont toujours plus rapides, plus forts et, surtout, savent toujours exactement quoi faire au bon moment.
Comme si eux disposaient du script et nous pas.
Au début, on fait les gestes lentement, et on les répète, encore et encore, jusqu’à ce que le corps se souvienne seul.
Puis on se met en situation, et on répète, encore et encore, avec l’adrénaline qui monte, et toutes les subtiles variantes qui, en situation réelle, pourraient changer la donne.
Jusqu’au jour où, dans la rue, on est prêt : si on nous attaque par derrière, peu importe comment, le corps saura réagir.
Car il aura acquis… le bon réflexe.
Lequel se déclenchera… d’instinct !
En écriture, c’est pareil : l’instinct créatif peut s’apprendre, à force de répétition et de variation.
De plein de façons différentes, mais pour autant pas n’importe comment, ni par n’importe quel biais.
Dans cette masterclass, je vous invite à fabriquer votre propre boussole créative.
Pour ne plus vous sentir perdu dans la vaste terra incognita de l’écriture et, enfin, acquérir les bons réflexes de mise en récit.
Ceux qui vous permettront de vaincre la page blanche…
(en tout cas, la plupart du temps !)
Si vous ne savez pas comment vous devriez écrire ce que vous avez à écrire…
Si vous manquez de repères fixes pour comprendre pourquoi certains auteurs écrivent comme ils écrivent…
Si vous êtes un auteur architecte qui a besoin de moins de contraintes, mais pas sans lâcher totalement prise…
Si vous êtes un auteur jardinier qui ne supporte pas les méthodes trop carrées, mais qui a quand même besoin de structure…
Si vous avez besoin d’outils pour mieux explorer les recoins encore inexplorés de votre carte de l’imaginaire….
Ou encore pour mieux comprendre la partie que vous pensez déjà connaître…
Ou bien si carrément vous avez besoin de fondations solides pour dessiner votre propre carte, 100% unique et originale, et créer consciemment vos propres mises en récit…
Alors, cette masterclass est 100% faite pour vous !
Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et c’est pourquoi nous allons retourner aux racines de la mise en récit… et parler « registre littéraire ».
Eh oui, car derrière ces termes mal connus se cache une notion que tous les auteurs devraient connaître, car elle met à plat tout ce que nous pensons « instinctif » vis-à-vis de nos écrits et des écrits des autres.
Aujourd’hui, dans LA BOUSSOLE DE L’IMAGINAIRE, je vais vous apprendre à utiliser cette notion comme base pour tout écrire.
Car c’est bel et bien dans le registre littéraire et ses rouages que se cache le secret de la mise en récit d’un récit… qui est en fait une notion construite, en littérature, et non instinctive, contrairement à ce que l’on peut croire !
Nous allons affûter votre regard d’auteur et aller plus loin, ensemble, sur le chemin de votre créativité.
Pour des œuvres plus maîtrisées, un regard d’auteur plus précis et analytique, et une souplesse de création démultipliée.
Pour écrire plus vite, plus sereinement, et ce, sans perdre en qualité.
Les objectifs de cette masterclass sont doubles.
À court terme, vous serez en mesure d’identifier clairement l’origine de vos blocages.
Vaincre la page blanche sera toujours compliqué, mais vous transformerez petit à petit vos acquis en instinct.
Page après page, mot après mot.
À long terme, vous serez en mesure de contrecarrer la plupart des blocages à l’origine de la page blanche.
L’hésitation naturelle qui nous vient au moment de commencer à écrire ne sera plus une peur paralysante, simplement le fait d’une réflexion courte, mais intense, le temps d’évaluer la mise en récit à choisir.
Et ce, via la porte d’entrée que représente le registre littéraire !
Évidemment, LA BOUSSOLE DE L’IMAGINAIRE n’est pas un remède miracle.
Ces choses-là, ça n’existe pas.
Je ne peux pas non plus vous garantir à 100% que cela fonctionnera pour vous.
Mais la probabilité est élevée : c’est une formule éprouvée, validée, de nombreuses fois –par mon expérience et celle de mes coachés.
Si ça a marché pour moi et pour eux… pourquoi pas pour vous ?
Prêt-e-s ? Voici le plan :
+ La page blanche n’est pas un manque d’inspiration : c’est un manque de connaissances théoriques (et je vais vous expliquer lesquelles) ;
+ L’effet papillon de la mise en récit : pourquoi le registre littéraire est LA base essentielle qu’il vous faut pour réussir à mettre en récit toutes vos idées ;
+ L’approche par le registre littéraire, une porte d’entrée idéale dans le texte à écrire ? Pour moi, oui, car elle simplifie même les récits les plus complexes à écrire, et je vais vous expliquer pourquoi ;
+ Les auteurs ne se contentent pas d’écrire : ils mettent en scène un récit (et ça fait toute la différence d’en avoir enfin conscience) ;
+ Un registre littéraire = un effet sur le lecteur : quand on a compris ça, on a tout compris ;
+ La liste des registres littéraires que tous les écrivains utilisent au quotidien, et que l’on croise partout, tout le temps, sans même en avoir conscience ;
+ Les 2 registres littéraires à connaître ABSOLUMENT et INTIMEMENT quand on est écrivain de SFFF, avec l’explication des effets précis qu’ils produisent sur le lecteur, et un décorticage méthodique du tout ;
+ Les 3 niveaux de registre littéraire qui se côtoient dans un même roman (voire une même page), et la meilleure façon de jouer avec ;
+ La recette de base de tous les registres littéraires, et comment en dénicher les rouages les plus secrets sans plus se prendre la tête ;
+ Thèmes et procédés stylistiques : savoir faire simple pour mieux savoir faire compliqué ;
+ On met ensemble les mains dans le cambouis : je vous montre comment je procède pour analyser un texte déjà écrit par quelqu’un d’autre, et en reproduire les effets dans un autre texte, écrit par vous et avec un contenu complètement inédit, bien entendu.
En bonus :
+ Le processus pas-si-secret et pas-si-compliqué (mais lent et long, qui demande beaucoup de patience) pour transformer la connaissance théorique en instinct pratique ;
+ Le vrai secret d’un texte vivant, intense et sans impression de creux… et comment reproduire ça chez vous, sans (presque) plus jamais bloquer devant la page blanche !
Par mail, on me demande toujours quel est le « secret » d’un bon roman.
C’est simple : il n’y en a pas.
Il n’y a que le travail, la répétition… et la bonne exploitation des fondations théoriques essentielles, qui font la différence, à terme, au sein de notre pratique.
Le registre littéraire est l’une de ces fondations essentielles.
Trop souvent négligée, trop souvent mal connue.
Nous allons changer cela, ensemble.
Le travail peut commencer maintenant en cliquant sur « Accéder ». Vous aurez accès à vie à ce contenu, et vous pourrez avancer au rythme qui vous convient.
À tout de suite,
Cécile.