Notamment parce qu’ils pensent, à tort, qu’il suffit de savoir le reconnaître pour savoir en écrire.
Ainsi, ils écrivent un steampunk réduit à sa seule esthétique, ses seuls clichés et, par conséquent extrêmement superficiel.
Et passent à côté de leur objectif principal : écrire un roman original, fun et différent !
Un roman qui se remarque et qui soit aussi passionnant que ceux qu’ils ont lus dans le même genre.
Ce faisant, ils passent aussi à côté de toute la souplesse narrative de ce genre littéraire pourtant riche et foisonnant.
Et c’est dommage, car cela donne lieu à des œuvres steampunk très répétitives dans leurs motifs.
Cela participe à appauvrir le genre, qui peu à peu en vient à tourner sur lui-même, autour d’un très faible nombre de tropes et de codes.
Toujours les mêmes, en plus.
Le vrai problème, c’est que les auteurs concernés connaissent vraiment mal les codes du genre…
Enfin… disons qu’ils le connaissent pour en avoir lu çà et là, mais de là à en écrire, il y a un monde.
Un monde vaste qu’il est risqué de traverser sans indications précises, car le steampunk est un genre littéraire très complexe, très dense et, surtout, très codé.
Beaucoup plus que d’autres genres littéraires, en vérité.
Or, écrire du steampunk sans en connaître les codes, c’est comme voyager sans carte : on ne va pas bien loin.
Je suis sûre que ces auteurs, dont vous faites peut-être partie, ont cherché un guide d’écriture steampunk en ligne.
Ils ont écumé les sites de conseils d’écriture, et retrouvé les sempiternelles vérités sur le steampunk autour du rétro-futurisme, de l’énergie à vapeur, des chapeaux-claques et des corsets…
Avec un paragraphe sur les goggles et l’excentricité du genre.
Et basta.
Autrement dit : rien qui n’aille vraiment en profondeur de ce genre pourtant si riche et complexe.
Rien qui suffise pour se lancer à fond dans l’écriture d’un roman steampunk et en exploiter toute la substantifique richesse narrative.
C’est dommage, de résumer le steampunk à son rétro-futurisme et à la seule période victorienne…
C’est dommage, de vous limiter à ce qui s’en dit en ligne, de vous contenter d’écrire le même steampunk que les autres…
C’est dommage, de ne pas chercher à aller plus loin, à créer un steampunk qui vous ressemble, vous démarque et vous permette d’emmener vos lecteurs encore plus loin que d’habitude.
C’est dommage, vraiment, de passer à côté de toutes les possibilités du genre, de ce qu’il peut apporter à vos lecteurs, mais aussi à vous, en tant qu’auteur…
Car le steampunk est un genre qui peut vous emmener plus loin et plus vite que les autres, sur les chemins de la créativité et de la compétence littéraire !
Personnellement, j’ai mis des années à comprendre ce qui m’attirait dans le steampunk en tant qu’autrice, mais aussi ce qui me rebutait dans le genre en tant que lectrice.
Je me suis rendu compte que j’étais lasse de ces éternelles réécritures autour de Jules Verne (auteur que j’adore par ailleurs, mais que je ne peux plus voir en peinture dans les textes qui en reprennent la figure).
J’ai pris conscience que j’en avais ras-le-bol de toujours lire les mêmes intrigues, les mêmes histoires, avec les mêmes références et clins d’œil littéraire, toujours en boucle et plus du tout surprenantes à force de revenir encore et encore.
J’ai compris que je m’éclatais vraiment dans les livres steampunk qui prenaient des vraies libertés, libertés que le genre permettait, mais que 90% des auteurs ne prenaient jamais.
Alors, en tant qu’autrice, ces libertés, je les ai prises.
J’ai écrit du steampunk classique pour faire mes armes… puis j’ai chamboulé les règles du jeu tel que je le connaissais.
Aujourd’hui, les lecteurs qui me lisent le font parce qu’ils savent qu’ils vont trouver chez moi un steampunk à la fois fidèle aux classiques du genre, mais également surprenant et original, car profondément inattendu sur pas mal d’aspects.
J’ai commencé par écrire du steampunk dans l’espace (Les Foulards Rouges), avant de m’attaquer à du steampunk qui voyage dans les œuvres d’art et dans le temps (Penny Cambriole), et du steampunk plus humain que machinistique, dans une France rurale du début du 20e siècle (Les Brigades du Steam).
En parallèle, j’ai exploré divers aspects du steampunk, en cherchant à étirer ses limites avec des ouvrages à ce jour non publiés (et non destinés à la publication) mais entièrement écrits.
J’ai ainsi « steampunkisé » jusqu’aux dinosaures et la Constantinople du 18e siècle (Les Naufragés de l’Intemporel) ainsi que l’Atlantide gréco-romaine (Via Atlantis), et même écrit du clockpunk (Métropolengrenages), une variante du steampunk basée sur le seul mécanisme des montres.
On m’a également passé plusieurs commandes de nouvelles du genre, que j’ai écrites avec plaisir et autant d’inventivité que possible.
Bref : j’ai pris la carte du steampunk telle que je la connaissais, et je l’ai explorée jusqu’à ses confins… le plus loin possible.
Pour en arriver là, j’ai abondamment lu du steampunk, tant des romans étrangers que des romans francophones.
Du bon, du mauvais, du moins bon, de l’excellent…
Et j’ai également énormément potassé le sujet de l’esthétique steampunk et de ses manifestations artistiques, avec de nombreux essais et ouvrages de réflexion autour du genre.
Cela m’a pris des années.
Littéralement fallu une décennie pour explorer la carte du steampunk, comprendre les rouages profonds du genre, et en déceler à la fois ses limites, mais aussi toutes ses possibilités.
Aujourd’hui, cette carte, j’aimerais vous la transmettre…
Cette carte, c’est LA carte complète dont vous avez besoin pour écrire enfin le roman steampunk de vos rêves… et même un peu au-delà.
Et pas juste produire la copie d’une copie d’un roman steampunk que vous avez lu, avec les éternels mêmes ressorts scénaristiques du genre…
Cela ne signifie pas que vous mettrez de côté l’ambiance désuète que vous chérissez tant, ces machines merveilleuses qui remplissent le décor aussi bien que l’intrigue… et les personnages inoubliables de ce genre hors du temps.
Cela signifie simplement que vous aurez tout ça… et plus encore !
L’objectif de cette masterclass est double.
À court terme, elle vous apprendra à mieux comprendre le steampunk, mieux le repérer et en décrypter les codes, pour savoir exactement comment vous y prendre lors de l’écriture de votre premier ou prochain opus du genre.
De cette façon, vous serez en mesure d’écrire du steampunk classique et moins classique, mais aussi de « steampunkiser » n’importe lequel de vos récits si tel est votre souhait, sans que cela soit juste un ajout esthétisant et superficiel.
À long terme, cette masterclass vous mènera plus loin sur les techniques et les codes du steampunk, pour que vous puissiez devenir un auteur reconnu du genre aux yeux de votre lectorat, et que vous soyez en mesure de construire des récits steampunk qui se démarquent durablement !
Qui vous démarquent durablement.
Bref, comme l’annonce le titre : l’objectif ultime, c’est de vous donner tous les moyens de devenir un maître du steampunk.
Prêt-e-s ? Voici le plan :
+ « Aux origines du steampunk… », il y a un jeu littéraire, et je vais vous expliquer pourquoi il est important de conserver la dimension ludique du steampunk dans votre pratique ;
+ Rétro-futurisme VS steampunk : différences, points communs et variantes à connaître pour mieux se repérer dans la jungle des genres hybrides ;
+ La liste des marqueurs littéraires du steampunk, avec des astuces pour repérer la façon dont ces marqueurs se manifestent dans les divers récits ;
+ Le steampunk est un genre très codé… voire… trop codé ?! (et ça tourne maaaaal !)
+ Quand le steampunk est une coloration littéraire : ou comment « steampunkiser » à tout va, en surface comme en profondeur…
+ Un genre littéraire avec de nombreuses qualités (féminisme assumé, souplesse narrative, esthétisme, intrigues picaresques, approche ludique du littéraire), mais aussi quelques défauts (impérialisme, colonialisme, manque d’ouverture aux cultures non occidentales, validisme…)
+ Pourquoi le steampunk est un genre qui paradoxalement s’appauvrit au fur et à mesure qu’il se renforce dans le paysage littéraire francophone, et comment dépasser cela en tant qu’auteur et en faire une force à votre service ;
+ La liste des archétypes de personnages steampunk, ou comment sortir des sentiers battus dès la caractérisation de vos protagonistes ;
+ Comment écrire au croisement des genres avec le steampunk : une proposition d’approche simple, mais il fallait y penser !
+ Loups solitaires VS ligues héroïques : un trope steampunkquasi inévitable pour les personnages (ou pas) ;
+ Le steampunk et la féminisation des rôles traditionnellement masculins : une manifestation du « punk », à pousser plus loin encore ;
+ Figures empruntées, réelles ou fictives, dans le steampunk contemporain : quelques règles à respecter pour ne pas se faire taper sur les doigts avec le droit d’auteur, ni se prendre un procès en diffamation en cas d’emprunt de figure historique ou littéraire…
+ 2 exercices pour aller plus loin avec vos personnages steampunk ;
+ L’intrigue steampunk, entre clichés et originalité !
+ Dans le steampunk, il n’y a pas de quête des origines comme en fantasy, mais bien une quête d’altérité… et ça fait toute la différence ;
+ Une méthode 3 en 1 pour diagnostiquer l’originalité potentielle de votre projet, mais aussi poser les bases d’intrigue ET visualiser le caractère plus ou moins steampunk de votre récit, avec assez d’avance pour être sûr de ne pas se tromper ;
+ La ville, toujours la ville, et surtout les capitales… ou l’art et la manière de revisiter l’arène de récit steampunk, tout en respectant ses grands classiques ;
+ Voyages dans le temps et récit steampunk : où, quand, comment, et dans quelles conditions faire voyager le lecteur (indice : pas seulement à Londres ou Paris au 19e siècle !) ;
+ La liste la plus exhaustive possible des hauts lieux du steampunk dans les récits littéraires, et plein d’explications pour en tirer le maximum de votre côté ;
+ Comment revisiter la carte du monde steampunk avec une astuce toute simple, liée à la cartographie mentale et dynamique de votre récit…
+ L’esthétique steampunk : la machine, le très grand, le très petit, et tout ce qu’il y a au milieu…
+ TECHNOLOGIE ANALOGUE FICTIVE (pour être en avance sur le temps du récit).
En bonus :
+ La bibliographie complète de mes incontournables steampunk, des récits contemporains aux grands classiques du genre, en passant par les essais que j’ai lus (et que je recommande) ;
+ Une douzaine d’extraits de mes propres romans steampunk, publiés et non-publiés, de manière à illustrer précisément tout ce que j’explique et mets en place avec vous dans la masterclass ;
+ LE QUIZZ STEAMPUNK, pour évaluer en quelques minutes seulement le degré de steampunk de n’importe laquelle de vos œuvres.
Vous pouvez dès maintenant ajouter cette masterclass à votre espace perso en cliquant sur « Accéder ».
Cette masterclass n’est pas un livre, ni un cours théorique : c’est une méthode créée sur la base de ma propre expérience.
Afin de vous la transmettre au mieux, j’ai créé un véritable support pédagogique, efficace et pratique. Concret.
Utilisable tout de suite.
D’ailleurs, le travail peut commencer dès maintenant en cliquant sur « Accéder ».
Vous aurez accès à vie à ce contenu, et vous pourrez avancer au rythme qui vous convient.
À tout de suite,
Cécile.