L'école d'écriture 2.0/INCIPIT FACILE : l'art d'écrire des premières phrases percutantes et premières pages efficaces (sans les réécrire au moins 10 fois...)

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INCIPIT FACILE : l'art d'écrire des premières phrases percutantes et premières pages efficaces (sans les réécrire au moins 10 fois...)

Écrire les premières pages d’un roman, c’est toujours un casse-tête abominable...

On veut donner au lecteur la meilleure impression possible afin qu’il ait immédiatement envie de lire la suite.

Et ce, que le lecteur en question soit un individu lambda en train de feuilleter les pages des nouveautés parues en librairie ou bien, bien en amont de cette étape, un potentiel éditeur prêt à nous proposer un contrat…

Quoi qu’il en soit, la pression ressentie est énorme au moment d’écrire les premières lignes.

On tourne, on vire, on regarde la page blanche.

On essaie, on écrit… on efface.

Et on recommence.

Une fois, deux fois… dix fois.

Jusqu’à ce que plus rien ne sorte.

Bref : on bloque.

 

 

L’incipit est l’un des passages que l’on va le plus soigner et, donc, sur lequel on va passer le plus de temps.

Le problème, c’est qu’à force de réécrire encore et encore nos débuts, on en arrive à l’écœurement.

Et ça, ce n’est ni agréable ni de bon augure pour la suite…

Car c’est dans ces instants que le découragement et les doutes nous poussent à l’abandon.

Voire nous dégoûtent de notre propre œuvre au bout d’un moment.

 

 

Au-delà de notre désir de bonne première impression, si l’on réécrit autant de fois nos premières pages, c’est parce que nous avons peur de voir s’incarner imparfaitement une idée qui, dans notre tête, apparaît pourtant parfaite…

Sur le papier, aucun mot ne nous satisfait.

On a l’impression qu’aucune tournure n’est assez brillante ou élégante pour donner la bonne première impression et rendre justice à ce que nous avons imaginé.

Les merveilleuses scènes que nous avions en tête semblent insipides une fois écrites, et notre propre capacité à utiliser la fantastique force évocatrice des mots se brise sous le marteau de nos incertitudes.

Sauf que ce n’est pas de notre faute… car nous essayons, nous persistons, et, au final, un jour, nous y arrivons !

Mais nous nous décourageons beaucoup en route, et le processus est aussi long qu’ingrat… tellement que, parfois, il nous pousse à l’abandon ou nous draine de notre inspiration pour la suite.

 

En vérité, les multiples réécritures de nos débuts cristallisent surtout l’impossible simultanéité de l’écrit.

En effet, et c’est douloureux à admettre en tant qu’auteur : les mots n’ont pas la simultanéité de nos représentations mentales, ni leur précision…

Ils ont une force évocatrice puissante, mais ils ne sont pas la représentation.

Et c’est pour cela que nos débuts sont chaotiques (tant dans le processus que dans le résultat qui en découle).

 

 

En outre, on essaie quand même de tout présenter au lecteur en même temps.

Parce qu’on veut lui offrir une immersion puissante, aussi prenante que celle que nous avons vécue lorsque nous avons imaginé notre roman !

Alors on essaie, en quelques pages, voire dès les premiers paragraphes, de lui donner un aperçu alléchant de l’univers, et ce, en même temps qu’on lui introduit les personnages, et on s’efforce aussi de démontrer la qualité de notre style, d’éblouir le lectorat avec une tournure bien sentie, intelligente, et en même temps, tant qu’à faire, on s’efforce de lancer l’intrigue !

Sauf que les limites imposées par la page et la non-simultanéité du langage nous empêchent de faire ça, d’aller au bout de ce processus.

Alors on tasse, on tente, on met tout et plus encore : tant et si bien que, à force de tout vouloir caser dès le départ, on finit par avoir des débuts de roman qui débordent d’informations au point d’en devenir illisibles…

 

 

Dans cette masterclass, je vous propose une méthode d’incipit en millefeuille… et pas en mille réécritures ! 

Une méthode structurante et inspirante, qui intervient principalement avant de vous mettre à écrire, et un peu pendant l’écriture du premier jet de vos premières pages.

Une méthode qui anticipe pour vous les points relatifs à l’exposition de l’univers, des personnages et de l’intrigue, et vous permette de vous concentrer sur le style, et uniquement le style, au moment de l’écriture du premier jet.

En bref : une méthode adaptable à vos besoins, et qui vous évite de passer par la case « exposition encyclopédique des règles précises de l’univers de la page 1 à la page 6 » ou encore la très redoutée « 50 nuances de première phrase ».

 

Lors du premier jet de vos premières pages, cette méthode va vous permettre de poser vos briques de récit (univers, personnages, intrigue, etc.) tranquillement, sans pression, sans répétition ad nauseam du processus de mise en place.

Et si réécriture il y a, ce sera pour tester une autre version, complètement différente et avec une approche également différente – et ainsi vous donner la possibilité d’un vrai choix artistique au lieu de vous enfermer dans une boucle sans fin de réécritures à l'aveugle !

Personnellement, depuis que j’ai créé et que j’utilise cette méthode pour mes propres romans, j’ai très peu de réécritures d’incipit… et la plupart de mes coachés aussi, d’ailleurs.

Oui, on corrige, car cela ne nous épargne JAMAIS les corrections… mais corriger, c’est du cosmétique : on gère les répétitions, les fautes, on remanie quelques formulations, et c’est tout !

 

 

Dans cette masterclass, l’objectif, c’est d’avoir des incipits clairs, lisibles et efficaces dès le premier jet, afin que nous n’ayez qu’à les corriger et non plus à les réécrire dix fois par la suite !

Pour atteindre cet objectif, nous allons passer par deux étapes.

À court terme, c’est-à-dire avec quelques semaines d’entraînement, vous maîtriserez les incipits les plus « classiques » de la science-fiction, de la fantasy et du fantastique.

Vous aurez les bases, les vraies, et même un peu plus de manière à ce que les fondations de vos futures premières pages soient systématiquement solides.

Grâce à ces fondations, c’est-à-dire d’ici quelques mois à un an ou plus, vous pourrez gagner en précision, en immersion, en fluidité…

À long terme, vous serez donc en mesure de « jouer » avec les règles classiques des incipits et d’inventer vos propres règles d’introduction au récit !

Cela nous fait donc deux objectifs : un dit « de base » et un objectif plus tourné « expert »…

 

 

Prêt-e-s à révolutionner votre approche des incipits ? Voici le programme !

+ Analyse, fonction et distinction des différents types d’incipit : pourquoi tout cela est très important… et, en même temps, pas tant que ça ;
+ Dans les premières pages, c’est vous qui écrivez toutes les règles du jeu (et c’est pour ça que c’est si difficile…)
+ Les trois fonctions de l’incipit, et pourquoi passer à côté nous fait commettre beaucoup d’erreurs ;
+ Pourquoi la plupart des jeunes auteurs réécrivent 10 fois leurs incipits (alors qu’une ou deux fois peuvent suffire, à condition de se poser les bonnes questions avant de commencer à écrire…)
+ C’est pas (si) sorcier : choisir le bon type d’incipit pour le bon type de roman ;
+ Pacte auctorial et promesses du récit, ou comment planter le décor sans planter le roman…
+ L’illusion de simultanéité : ma technique (adaptable) pour gérer intrigue + univers + personnages multiples + suspens + style en une seule et même introduction…
+ « Mon incipit est bof » : comment repérer un incipit trop linéaire, l’améliorer notablement, et ne (presque) plus jamais refaire cette erreur à l’avenir ;
+ Le secret des premières phrases réussies : tout est dans la recette, et je vous la donne ici… il n’y a plus qu’à suivre les étapes (même si, en effet, c’est pas aussi simple que ça en a l’air, sinon, ça se saurait !)
+ « Hic sunt dracones » : ou la grande utilité des petits marqueurs de grands genres littéraires dans les incipits… et comment ils peuvent en dire long sans que vous ayez à en écrire beaucoup (ça, ce sera pour la suite) !
+ La technique de l’entonnoir renversé : comment renoncer à tout dire dans les premières pages, sans vider les passages de leur substance ni renoncer à être précis, évocateur, voire poétique… (une technique qui a surtout une incroyable capacité d’adaptation, que ce soit pour l’introduction des personnages, l’amorce de l’intrigue ou la découverte de l’univers !)
 + Premières pages et premiers chapitres : comment (presque) tout anticiper pour éviter de tout réécrire dix fois, mais aussi comment élaborer une structure qui convienne à votre intrigue et qui en même temps n’entrave pas non plus votre créativité au premier jet ;
+ Le thème romanesque est pareil à un refrain musical : il peut être là dès la première phrase, mais ne pas trop se faire remarquer (et c’est là le secret des grands incipits des grands romans !)
+ Comment manipuler son lecteur dès la page 1, ou l’art de ne montrer que l’essentiel et de lui laisser faire le gros du travail grâce à la notion d’horizon d’attente, les marqueurs de genre littéraire et la représentation mentale guidée ;
+ Quand on se complique la tâche (parce que, pourquoi pas ?) : roman choral et gestion des incipits croisés ;
+ Incipit et faux incipit : la différence fondamentale entre un prologue et un premier chapitre… et comment ne pas vous tromper !

…et bien d’autres choses encore (mais la liste est déjà longue).

 

Vous pouvez dès à présent ajouter cette masterclass à votre espace personnel en cliquant sur « Accéder ».

Il vous sera possible de l’écouter directement en ligne, ou bien de la télécharger, et vous pourrez conserver son contenu à vie.

Vous aurez également accès à toutes les futures mises à jour, et ce, sans frais supplémentaires.

Parce que cette masterclass a été pensée pour vous aider dès aujourd’hui, mais aussi dans le futur...

À tout de suite de l’autre côté,
Cécile.

Contenu

Formation

1 – La peur de l'incipit
  • 20 mins
  • 21,7 Mo
2 - Définition, fonction et analyse de l'incipit
  • 25 mins
  • 28,1 Mo
3 - Bien préparer ses premières pages pour mieux réussir à les écrire
  • 52 mins
  • 58 Mo
4 - L'art de la première phrase
  • 59 mins
  • 66,8 Mo
5 - Incipits et cas particuliers
  • 18 mins
  • 20,4 Mo

Annexes

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