Des nouvelles qui ne soient pas juste bonnes, mais écrites de manière à marquer le parcours littéraire de votre lecteur.
Que ce soit par leur originalité, leurs personnages, leur structure ou leur résonance émotionnelle, vous voulez savoir écrire des textes courts puissants.
Remarquables à vos yeux… et pas seulement.
La nouvelle est vraiment le format idéal pour ça.
Comme disait Baudelaire lorsqu’il traduisait Edgar Poe : « La brièveté ajoute à l’intensité de l’effet ».
Un effet littéraire puissant, qui laisse une impression durable sur le lecteur, et ce, bien que le texte soit court et lu d’une seule traite.
Tout ça grâce à une caractéristique particulièrement importante dans le format « nouvelle » : la tension narrative…
L’un des résultats les plus connus et appréciés de la tension narrative dans un texte court, c’est l’effet de chute.
On en a même tiré une expression toute faite, pour évoquer les textes courts qui nous coupent le souffle : « les nouvelles à chute » !
Sauf que, bien sûr, la tension narrative ne se manifeste pas uniquement dans la chute …
Ce serait trop facile, et, vous le savez bien : l’écriture n’est pas une affaire de facilité, mais de technique.
La construction d’une tension narrative est un exercice délicat.
D’autant plus que, dans les nouvelles, il n’y a pas de place pour l’erreur.
Le format est tellement court que la moindre faute d’appréciation concernant les personnages, l’univers, la structure ou le point de démarrage du texte (erreur la plus courante, d’ailleurs !) peut tuer dans l’œuf tous nos efforts de mise en place d’une tension narrative efficace et implacable.
Dès lors, les obstacles entre vous et une tension narrative bien équilibrée se multiplient…
Jusqu’à combien de personnages peut-on insérer dans un texte court ?
En quoi la structure des nouvelles diffère-t-elle des romans ?
Pourquoi la tension narrative est-elle encore plus capitale dans les nouvelles, et comment la gère-t-on dans ce cas précis ?
Comment explorer la psyché des personnages, un univers de science-fiction, fantasy ou fantastique et un scénario en moins de 5 pages, sans donner l’impression de bâcler ou de survoler ?!
Comment être certain d’avoir choisi le bon protagoniste dans un récit aussi resserré ?
Comment s’assurer de commencer le récit au bon moment ? Et de le finir au bon endroit aussi, sans essouffler le texte ni perdre l’élan narratif ?!
Les nouvelles contiennent-elles forcément une chute ? N’y a-t-il pas d’autres façons de matérialiser la tension narrative ?
Parfois, vous faites trop long, ou trop court. Trop dense ou trop dilué. Trop complexe ou trop superficiel. Vous mettez trop de personnages ou pas assez…
Les avantages du format court sont nombreux, mais les obstacles pour le maîtriser le sont tout autant.
Et ces obstacles sont d’autant plus courants que beaucoup d’auteurs pensent – à tort – que la nouvelle est une simple « version courte » du roman…
Sauf qu’on ne pourrait pas être plus loin de la vérité.
Du roman à la nouvelle, les « ingrédients » sont en effet les mêmes, mais la manière de les agencer diffère complètement.
Honnêtement, si la nouvelle était une simple « version courte » du roman, alors tous les romanciers seraient également d’excellents nouvellistes !
Sauf que ce n’est pas le cas.
De plus, dire que la nouvelle est un mini-roman, c’est nier une de ses forces principales…
Contrairement au roman dont la longueur décourage, la nouvelle est une source de motivation et d’apprentissage absolument fabuleuse pour les auteurs débutants.
Le roman est long à écrire, il peut prendre des années à être mis en place, écrit puis corrigé.
Surtout quand c’est le premier !
Alors que la nouvelle, elle, peut être bouclée en 3 mois… voire moins.
J’en sais quelque chose : j’ai écrit plus de 50 nouvelles à mes débuts, entre 2005 et 2010.
Et on m’en a refusé presque autant jusqu’à ce que, un jour, mon instinct commence à tirer des leçons des retours reçus, et dégage une méthode spécifique au format court.
C’est ainsi que j’ai obtenu mes 2 premières publications, entre 2007 et 2009, dont une a été finaliste du prix Merlin (qui n’existe plus aujourd’hui, mais était très prestigieux à l’époque !)
Aujourd’hui, je continue d’écrire des nouvelles, mais plus de la même façon.
Au début, en effet, je considérais moi aussi les nouvelles comme des mini-romans… et je les écrivais avec la même approche.
Or, il n’y a rien de plus ennuyeux que des nouvelles qui sont « juste » des histoires romanesques condensées.
« Aussitôt lues, aussitôt oubliées », pour ainsi dire.
C’est d’ailleurs pour cette raison que presque aucune de mes 50 nouvelles n’a trouvé preneur quand je les envoyais aux structures éditoriales.
50 nouvelles, 50 envois, 50 refus… et même davantage car, parfois, j’envoyais un même texte court à plusieurs appels à textes.
Et puis j’ai découvert le principe de la tension narrative et j’ai commencé à explorer les différentes possibilités de cet outil sur le format court.
À partir de là, tout a changé.
Dans cette masterclass sur l’écriture de nouvelles, je vous propose un apprentissage de l'écriture de nouvelles par le biais de la tension narrative.
Cela vous permettra d’explorer à fond les possibilités offertes par le format nouvellistique, et de créer des récits qui soient d’autant plus percutants, puissants et mémorables !
Au fil des modules, je vais vous expliquer comment écrire des nouvelles qui soient non seulement fonctionnelles sur le fond, mais également remarquables et remarquées sur la forme.
Et ce, notamment grâce à leur structure, car c’est sur elle que repose l’essentiel de la tension narrative.
Et c’est grâce à elle que vous allez réussir à écrire des textes profonds, même avec peu de place.
Notre objectif, c’est de marquer les esprits avec un texte court, à lire en une seule fois, mais qui restera lonnnnngtemps dans l’esprit de notre lectorat !
Et je vous propose même d’aller plus loin, si vous le souhaitez… en utilisant les nouvelles comme une porte d’entrée dans le monde de l’édition professionnelle.
C’est ce que j’ai fait voilà un peu plus de 10 ans et, bonne nouvelle pour vous, cette méthode fonctionne toujours aujourd’hui !
C’est même l’un des parcours les plus communs dans le milieu de la science-fiction, de la fantasy et du fantastique, grâce au système des appels à textes lancés par les magazines, les revues en ligne et les éditeurs du milieu.
Cette masterclass s’adresse donc tant aux jeunes auteurs qui veulent apprendre à écrire des nouvelles remarquables, qu’à ceux qui entendent être remarqués dans le milieu professionnel grâce à elles.
Donc si c’est votre objectif, soyez rassurés : dans cette masterclass, je vous transmets tout ce que vous devez savoir à ce sujet.
Les concours d’écriture de textes courts et autres appels à texte sont légion, ce serait donc dommage de se priver !
À court terme et avec l’aide de cette masterclass, vous apprendrez à écrire des nouvelles qui répondent aux critères qualitatifs et structurels « de base » du format court, et même davantage…
Parce que la tension narrative est un véritable accélérateur de particules littéraires, et qu’il n’y a rien de mieux pour rendre un texte court mémorable !
À long terme, vous aurez en main tous les outils narratologiques nécessaires à l’écriture de nouvelles qui ne soient pas juste bonnes, mais remarquables et remarquées, à la fois par les éditeurs, mais aussi et tout simplement par vos lecteurs, les prix littéraires, etc.
Et parce qu’on n’a pas honte d’avoir de l’ambition ici, notre but affiché sera de vous aider à décrocher votre première place dans un sommaire d’anthologie ou de revue SFFF !
Prêt-e-s ? Voici le plan !
Concernant l’écriture de nouvelles et la tension narrative :
+ Pourquoi la tension narrative renforce les effets des textes courts, et comment elle s’imbrique avec le reste (personnages, intrigue, univers, etc.) ;
+ Les secrets de la tension narrative du texte court… en un seul schéma ;
+ La nouvelle, c’est comme les dernières pages d’un roman : tout est dans le momentum !
+ Secret de fabrication : les 4 piliers du récit SFFF et comment les adapter au format court ;
+ Longueur, rythme et cadence dans la nouvelle de SFFF : où la commencer, où la finir, et comment gérer ce qu’il y a au milieu sans tomber dans un effet de « ventre creux » ;
+ Bien choisir son protagoniste : LE critère plus déterminant que les autres ;
+ Le problème de la nouvelle de SF, fantasy et fantastique : quand il n’y a pas la place pour explorer l’univers, qui est pourtant l’un des tropes des genres de l’imaginaire…
+ Texte court et situation d’exposition express : un casse-tête insoluble ?
+ Pourquoi la « nouvelle à chute » n’existe pas : en vrai, il n’y a presque rien dans la chute, le secret est dans le texte qui précède…
+ Mes secrets pour créer un effet poétique qui structure le récit et dynamise l’intrigue… sans transformer la nouvelle en mini-roman ;
+ 7 structures nouvellistiques originales, dynamiques et pertinentes, pour des textes courts « coup de poing », avec des exemples commentés.
Concernant le système des appels à texte en France :
+ Chiffres-clés et analyse du marché de la nouvelle en France ;
+ Les différents types d’appels à textes en France, et comment les départager ;
+ La clé de décryptage pour décoder les intentions des anthologistes rien qu’en lisant un appel à textes ;
+ La liste des critères essentiels pour sélectionner les appels à textes qui VOUS correspondent et vous donneront les meilleures chances d’être sélectionné ;
+ LE THEME DES APPELS A TEXTES : le respecter, le contourner, le détourner, et être original sans tomber hors-sujet ;
+ Comment les anthologistes composent un sommaire, et pourquoi vous devriez utiliser cette connaissance pour « diriger » votre propre proposition de nouvelle…
+ Vrai ou faux ? « À qualité égale, les anthologistes prennent le texte le plus court » ;
+ La liste des web-annuaires d’appels à textes les plus mis à jour en ce moment ;
+ Cas pratique : on décortique ensemble un appel à textes en cours… et je vous donne des pistes pour l’interpréter.
Avec, en bonus :
+ Les coulisses de mes premières publications de nouvelles… et des 50 refus qui ont précédé ;
+ 4 nouvelles en texte intégral, à lire, à étudier, à décortiquer…
+ 11 annexes, et une 12e annexe cachée qui contient la liste des appels à textes selon moi prioritaires pour ceux d’entre vous qui veulent se lancer dans l’écriture professionnelle grâce aux nouvelles…
Cette masterclass n’est pas un livre, ni un cours théorique : c’est une méthode créée sur la base de ma propre expérience.
Afin de vous la transmettre au mieux, j’ai créé un véritable support pédagogique, efficace et pratique. Concret.
Utilisable tout de suite.
D’ailleurs, le travail peut commencer dès maintenant en cliquant sur « Accéder ». Vous aurez accès à vie à ce contenu, et vous pourrez avancer au rythme qui vous convient.
À tout de suite,
Cécile.